
Synopsis
« Octobre 2019, une révolution inattendue, une explosion sociale. Un million et demi de personnes ont manifesté dans les rues de Santiago pour plus de démocratie, une vie plus digne, une meilleure éducation, un meilleur système de santé et une nouvelle Constitution. Le Chili avait retrouvé sa mémoire. L’événement que j’attendais depuis mes luttes étudiantes de 1973 se concrétisait enfin. » Patricio Guzmán
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Guzman se place cette fois-ci plus en observateur de ces nouvelles révoltes. Le réalisateur les filme en regard de l’histoire du Chili, de l’élection de Salvador Allende et du coup d’Etat de Pinochet de 1973 qu’il a documenté dans ses précédents films (Le Bouton de Nacre, Nostalgie de la lumière). Mon pays imaginaire témoigne de la place prépondérante qu’ont tenu les femmes dans cette révolte sociale et féministe. Plus largement, le film documente aussi les questionnements de tout un pays sur la répartition du pouvoir politique entre hommes et femmes : c’est une femme mapuche, Elisa Loncón, qui est devenue présidente de l’Assemblée constituante créée à la suite des révoltes et chargée de rédiger la nouvelle Constitution.